tag:blogger.com,1999:blog-54450937217197459302024-02-19T04:00:35.193+01:00On ne met pas de gruyère sur des pâtes au saumon.Des critiques semi-élaborées sur des films et des séries, un peu de musique, l'une ou l'autre réfléxion, du blabla qui sert à rien, des recettes de cuisine, fais-toi plaiz'.Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.comBlogger789125tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-29028860456419256222014-06-04T15:18:00.001+02:002014-06-04T15:18:20.575+02:00[Bouffe] Poivron vert à la feta <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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Pour des raisons qui te regardent, tu n'as pas envie, ce midi, de te bouffer un énième sandwich à l'américain ou de passer 1h à cuisiner quelque chose d'original. Néanmoins, tu veux tout de même quelque chose de bon et de rapidement préparé : je te propose le poivron à la feta.</div>
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<u><b>Ingrédients </b></u>:</div>
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- la meilleure feta de qualité que tu peux trouver dans la grande surface près de chez toi (à défaut d'aller la chercher en Grèce)</div>
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- un gros poivron vert </div>
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- du poivre</div>
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- de l'origan</div>
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- de l'huile d'olive </div>
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<br /></div>
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<b><u>Préparation </u></b>:</div>
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1. Lave ton poivron, coupe le en 4 et enlève les pépins.</div>
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2. Remplis chaque quartier avec des morceaux de feta.</div>
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3. Ajoute du poivre (si possible à moulin), de l'origan (si possible grec, sinon pas une marque blanche dégueulasse).</div>
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4. Termine par un filet d'huile d'olive sur chaque part. </div>
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5. Préchauffe ton four à 180°.</div>
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6. Enfourne jusqu'à ce que les poivrons soient bien juteux et "aplatis", et que la feta ait bien grillé (chez moi ça a pris 25 minutes)</div>
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J'aurais bien aimé mettre une photo mais je viens de tout bouffer.</div>
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Sur ce.</div>
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Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-68110669756543919032014-01-07T12:28:00.002+01:002014-01-07T12:30:00.675+01:00[Ciné] Venus In Furs<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="http://www.colorivivacimagazine.com/2013/wp-content/uploads/2013/11/venus-in-furs-polanski-roman.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.colorivivacimagazine.com/2013/wp-content/uploads/2013/11/venus-in-furs-polanski-roman.png" height="223" width="320" /></a></div>
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<i>Après avoir passé sa journée à auditionner des comédiennes ratées dans son théâtre, Thomas s'apprête à abandonner l'espoir de trouver la femme parfaite pour jouer le rôle principal. Alors qu'il est sur le point de s'en aller, Wanda, une jeune femme vulgaire et écervelée, fait son apparition, correspondant parfaitement à tout ce que Thomas déteste. Il finit, à force de supplications et d'insistance, par lui laisser une chance de déclamer un extrait. Abasourdi par la performance incroyable et inattendue de Wanda, Thomas propose à la jeune femme de prolonger l'audition...</i></div>
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Bien qu'il faille, à mon sens, avoir ne fût-ce qu'entendu parler de l'oeuvre de <b>Sacher-Masoch</b> pour pleinement apprécier le film, n'importe qui pourrait se laisser subjuguer par cet intense <b>huis-clos</b> qui se crée autour de Mathieu Amalric et Emmanuelle Seigner. Grâce à une alternance de scènes comiques et modernes avec des passages plus forts et plus sérieux, point question de s'ennuyer. Polanski nous offre une superbe <b>mise en abyme</b>, deux performances extraordinaires, une réalisation belle, simple et efficace, une musique taquine signée Alexandre Desplat, et une ingénieuse manière de traiter les <b>rapports de dominance</b> et les relations homme femme.<br />
Sans aucun doute mon meilleur moment cinéma depuis <i>Cloud Atlas</i>.</div>
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Pour la petite mise en bouche : </div>
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<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/W6ZfyucqiQw?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
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À voir absolument !</div>
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10/10</div>
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Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-63740909166349019182014-01-07T11:38:00.000+01:002014-01-07T12:28:44.574+01:00[Ciné] Pain & Gain <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP2BMeJku9MgVZgQLWu8RkCxUCq1BrCCbVtScIAGcg7Q3YlSuqkibbPE0p5_g45DBwjfs53gxYPnOjgIdcTRkevFBe3mImHaUUXCr9uvaGCQDDcYMqTtlc1pPyvdgqUrAJ7Zu0LCKNfvc/s1600/pain-and-gain-mark-wahlberg-dwayne-johnson-image.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP2BMeJku9MgVZgQLWu8RkCxUCq1BrCCbVtScIAGcg7Q3YlSuqkibbPE0p5_g45DBwjfs53gxYPnOjgIdcTRkevFBe3mImHaUUXCr9uvaGCQDDcYMqTtlc1pPyvdgqUrAJ7Zu0LCKNfvc/s1600/pain-and-gain-mark-wahlberg-dwayne-johnson-image.jpg" height="255" width="320" /></a></div>
<br />
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<i>Lorsque Daniel, coach sportif, décide qu'il veut lui aussi vivre le rêve américain comme sa riche clientèle, il est prêt à tout. Sollicitant deux de ses copains, il met au point un plan machiavélique : kidnapper un riche client et lui voler son identité.</i></div>
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Voilà ce qui arrive quand on laisse Michael Bay prendre de la drogue et qu'il n'est plus capable de faire mumuse avec un milliard d'effets spéciaux et des vides scénaristiques : c'est trop bien ! <i>Pain & Gain</i> est drôle, décalé, dégueulasse, dérangé, divertissant, et plein d'autres adjectifs en D.</div>
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Inspiré de faits réels, le film met le spectateur face à des faits brutaux et violents traités avec brio, de sorte à ce que l'on puisse prendre suffisamment de recul pour se fendre la poire en y assistant. Une belle aventure où les personnages principaux sont les rois des glands. À déguster avec une part de galette des rois (j'ai deux jours de retard, et alors ?).</div>
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8,5/10</div>
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Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-79036718739070744502014-01-07T11:15:00.002+01:002014-01-07T11:15:57.895+01:00[Humeur] Happy New Year !<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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Et voilà, une année de plus. Pas de grand changement pour ma part (à part l'achat de ma première crème lissante, on le saura), la précédente me convenait déjà très bien. On pense souvent, à tort ou à raison, que sais-je, qu'un changement de date sur le calendrier est synonyme de nouveau départ, de page tournée... Comme si nos problèmes allaient miraculeusement s'envoler et qu'on allait gagner à l'Euromillion. Gardons malgré tout en tête que nous sommes le principal acteur dans la construction de notre bonheur comme de notre malheur. Il nous appartient d'agir sur les points où nous pouvons le faire (et pas sur les autres, bien sûr, ne soyons pas cons), et c'est difficile, plus difficile que de considérer que le monde est contre nous et s'encroûter dans la victimisation. Pourtant, sortir de ce sentiment de fatalité est une véritable bouffée d'air frais et, même si, en cherchant, nous pouvons toujours trouver quelque chose qui cloche dans notre vie, cette prise en main nous donne une raison de nous lever le matin. </div>
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Ne soyons pas spectateurs de notre vie et ne portons pas de fardeaux trop lourds. Je pense que c'est un peu l'idée la plus importante.</div>
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<i>À chaque jour suffit sa peine.</i></div>
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Bonne année à ceux qui s'égarent par ici !</div>
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Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-21671294984322026412013-09-10T18:19:00.004+02:002013-09-10T18:19:51.225+02:00[Ciné] The East<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://encrypted-tbn2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTfz7hfN--SYF9oP1gwE_sxY6Flsx7R7Rc6Uxg3UcI5uiW9h7W4" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://encrypted-tbn2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTfz7hfN--SYF9oP1gwE_sxY6Flsx7R7Rc6Uxg3UcI5uiW9h7W4" /></a></div>
<br />
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<i>Lorsqu'un groupe écoterroriste prévoit trois actions à l'encontre de grandes multinationales afin de les faire payer pour leurs actes criminels, Sarah est chargée d'infiltrer le groupuscule afin de dévoiler leurs agissements. Après une méfiance générale et un accueil pour le moins incongru, Sarah commence à gagner la confiance de cette curieuse communauté, et plus particulièrement celle de son leader charismatique, Benji.</i></div>
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<i><br /></i></div>
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Si le film manque un peu de développement quant à la thématique de l'écoterrorisme en général, et si l'on s'attend à une fin davantage creusée, on ne peut nier l'engouement que l'on ressent à la vue de <i>The East</i>. En effet, le film flirte avec l'ambiguïté et la controverse, et nous fait retourner notre chemise plus d'une fois. L'alchimie entre Skarsgard (Benji), parfait dans son rôle, et Marling (Sarah) est telle que, si l'on est un peu sensible comme moi, on frissonne d'excitation au fur et à mesure de la progression de l'intrigue. </div>
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<br /></div>
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Là où <i>Martha Marcy May Marlene</i> pouvait paraître un peu mou car focalisé essentiellement sur une atmosphère pesante et une incertitude constante quant à la réalité, <i>The East</i> allie sentiment d'iréel, légèreté et action, offrant un petit côté plus <i>mainstream</i>, ce qui ne sera pas pour déplaire au grand public. </div>
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<i>The East</i> est un de ces films qui, sans grande prétention, fait réfléchir, touche et intéresse, sans oublier de divertir. </div>
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9/10</div>
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Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-49408566940403291132013-09-10T17:36:00.002+02:002013-09-10T18:21:59.792+02:00[Ciné] Disconnect<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqFoTx3eBdak1jyA220DODyM6F2-Pp6vOSKC5M9AgDNSAne5rQ7aqZbBbqaGU5fSnz5fV-9idks2-eFHuVU-L39AS1jTc5h7YXzGQAq6s07K3s4MHQP_H3tD-a_IudzBaDf6SK5Ngn3N4/s400/100365_gal.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqFoTx3eBdak1jyA220DODyM6F2-Pp6vOSKC5M9AgDNSAne5rQ7aqZbBbqaGU5fSnz5fV-9idks2-eFHuVU-L39AS1jTc5h7YXzGQAq6s07K3s4MHQP_H3tD-a_IudzBaDf6SK5Ngn3N4/s320/100365_gal.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Dans une société moderne où nous sommes en perpétuelle connexion avec le monde extérieur via toutes les nouvelles technologies, nous nous sentons bien souvent plus seuls et isolés que nous l'étions auparavant. Nous nous retrouvons alors à rechercher désespérément cette personne qui nous écoute, nous comprend et prend soin de nous. Mais à quel prix ?</i></div>
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<br /></div>
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J'ai toujours été très friande des drames axés autour de plusieurs personnages dont les vies s'entremêlent au cours de l'intrigue, et celui-ci ne fait pas exception à la règle. Dans la lignée de <i>Magnolia</i>, <i>The Hours, Little Children, Mother & Child</i>, et bien d'autres, <i>Disconnect </i>nous offre des personnages entiers et tiraillés, tout en nous interrogeant sur notre rapport au virtuel. </div>
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<br /></div>
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Intéressant, prenant et bien traité, le film offre, par ailleurs, d'excellentes prestations de la part des acteurs (on notera et appréciera le passage éclair de Michael Nyqvist (<i>Millénium</i>)) Je conseille aux amateurs du genre de ne pas hésiter un instant de plus et de se procurer ce film d'une façon ou d'une autre.</div>
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<br /></div>
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Seul bémol : un Alexander Skarsgard (<i>True Blood</i>) un peu moins charismatique qu'à l'accoutumée !</div>
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10/10</div>
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Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-21433549635250734222013-06-17T18:03:00.002+02:002013-06-17T18:06:48.742+02:00[Ciné] Jagten (The Hunt)<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://encrypted-tbn1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQ-bYUkgS7BJDkm2r8sGnXqa_ryRhHtTwEvEVCqBhYDFJD1D04N" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="131" src="https://encrypted-tbn1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQ-bYUkgS7BJDkm2r8sGnXqa_ryRhHtTwEvEVCqBhYDFJD1D04N" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
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<i>Lucas, un professeur de primaire plutôt isolé, mène une vie banale et sans grands remous, aimé par ses élèves et par son fils dont il espère obtenir la garde. Peu à peu, son quotidien s'améliore et sa solitude fait place à une amourette naissante. Au même moment, une fillette tourmentée propage une rumeur déplacée à l'égard de Lucas, et la descente aux Enfers commence, lente et implacable.</i></div>
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<br /></div>
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Le talent de <b>Mads Mikkelsen</b> n'est plus à démontrer. Son charisme, sa présence à l'écran et sa capacité à jouer tant la victime que le plus grand des psychopathes (à voir dans le rôle de Hannibal Lecter, dans la série <i>Hannibal </i>sur NBC, une véritable perle !) en ont convaincu plus d'un, et je figure parmi ses plus grands fans.</div>
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<br /></div>
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Outre les performances de l'acteur principal, <i>Jagten </i>nous en met <b>plein la figure</b> avec un sujet sensible, une <b>narration poignante</b> et un profond <b>sentiment de frustration et d'injustice</b> qui nous habite jusqu'à la dernière seconde et nous donne envie de détester l'être humain.</div>
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<br /></div>
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Je n'en dirai pas plus, si ce n'est que ce film est, à mes yeux, <b>une merveilleuse leçon d'(in)humanité</b>. À voir absolument !</div>
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10/10</div>
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Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-84708015220208920952013-06-17T17:43:00.001+02:002013-06-17T17:46:23.283+02:00[Ciné] Only God Forgives <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://encrypted-tbn2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTQL_Uwx9Y84WhtyT8Sd-psGSjHmX9Ypqy2wvHv2WhH3uqpbJeu9Q" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://encrypted-tbn2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTQL_Uwx9Y84WhtyT8Sd-psGSjHmX9Ypqy2wvHv2WhH3uqpbJeu9Q" /></a></div>
<br />
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<i>Bangkok. Billy, un jeune homme blasé et en colère, massacre violemment une prostituée et se fait à son tour tuer par le père de la pauvrette. Son frère Julian dirige un club de boxe pour faire son trafic de stupéfiants en cachette. La mère des deux hommes, hautaine, castratrice et manipulatrice jouant très fort sur le chantage affectif envers Julian, exige une vengeance à la hauteur de ses espérances. Cédant à l'emprise maternelle, Julian prépare un plan, croisant bientôt la route de Chang, un policier aux valeurs pour le moins discutables, totalement cinglé et fan de karaoké.</i></div>
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<br /></div>
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Plusieurs fois, je me suis fait la réflexion suivante : "Catherine, ne va jamais voir les films dont la promotion est faite via une affiche sur les bus de la STIB." Et jusqu'alors, j'ai tenu mes engagements. Bon ok, j'ai foiré mon coup pour <i>Holy Motors</i>, je pensais que ça m'aurait servi de leçon, et manifestement pas. </div>
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<br /></div>
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On m'avait annoncé <i>Only God Forgives</i> comme un petit bijou incompris par le téléspectateur moyen. On m'avait promis du gore, du malsain, une réalisation magnifique, une bande originale fantastique, un jeu d'acteurs incroyable. Ces promesses m'ont facilement mise en confiance, à tort, hélas.</div>
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<br /></div>
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Pour <b>le gore </b>: on repassera. Un peu malsain, je peux le concevoir, mais les personnages sont tellement fades, tellement peu travaillés qu'on ne peut véritablement être dérangé par quoi que ce soit dans ce film, si ce n'est sa durée. Ayant déjà vu une pléthore de films profondément dégueulasses, et souvent de mauvais goût, je peux sans honte affirmer que je me suis moins fait chier durant ceux-ci. <b>Seules les 15 premières minutes</b> dégagent quelque chose d'intéressant, pour finalement se noyer dans plus d'une heure d'ennui profond.</div>
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<br /></div>
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<b>La bande originale</b> : on va plutôt parler de bruitages et de répétition de sons, si ça ne vous dérange pas trop. En tout cas, si ceux-ci s'accordent plutôt bien avec l'ambiance (de vacuité) qui se dégage du film, on ne peut pas dire qu'ils nous gardent éveillés bien longtemps. </div>
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<br /></div>
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<b>Les acteurs</b> : Kristin Scott Thomas, pour le peu qu'on la voit, joue très bien son rôle. Ceci dit, si c'était pour la faire ressembler à Gemma de <i>Sons Of Anarchy</i>, on aurait mieux fait de directement recruter Katey Sagal pour le film. Quant à Ryan Gosling, il est plus que temps d'arrêter la fumette : ce mec rejoint le rang des acteurs<i> monoexpressifsquiontdusuccèsparcequ'ilssontmignons</i> (Keanu Reeves, Christian Bale) donc non, ton jeu de petit caniche dépressif avec des <i>mommy issues</i> et des blocages sexuels, ça ne prend pas, dégage, ou fais comme Jared Leto qui lui a compris qu'il était mieux sur scène que derrière un micro, essaye-toi à la musique. On ne sait jamais. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<b>La réalisation</b> : oui, les images sont jolies, c'est vrai, certaines scènes dégagent un esthétisme non-discutable mais (putain de merde) est-ce une raison pour nous faire chier sur tous les autres plans ? </div>
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<br /></div>
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Je n'aborderai même pas la <b>symbolique à deux balles</b>. Elle a la consistance de celle dans<i> Spring Breakers.</i></div>
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<i><br /></i></div>
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<i><br /></i></div>
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5/10</div>
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Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-20791316982586185782013-05-21T10:18:00.000+02:002013-05-21T10:19:10.056+02:00[Humeur] Aliénation <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
Plus la lutte pour les libertés individuelles est grande et porte ses fruits, plus on cherche à formater la pensée des gens. Jamais libres de nos opinions, toujours jugés sur celles-ci, nous voilà désormais confrontés à une nouvelle dictature, celle de la "tolérance."</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Une bien belle bouffonnerie ! </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-21550461804994433252013-05-05T14:41:00.005+02:002013-05-05T14:42:35.804+02:00[Série] The Killing<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSdpUnshYCo4wqTcs0LZYyiYTMX3wQGh8UvSt8vxcsCo1g4VT6u" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSdpUnshYCo4wqTcs0LZYyiYTMX3wQGh8UvSt8vxcsCo1g4VT6u" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Lorsque le corps de la jeune Rosie Larsen est découvert dans le coffre d'une voiture, au fond d'un lac, le détective Sarah Linden ne peut se résoudre à quitter Seattle et à démissionner avant de résoudre cette dernière enquête. Avec la coopération de son jeune partenaire, Stephen Holder, Linden va se retrouver au coeur d'une affaire qui dépasse tout ce qu'elle pouvait imaginer, et qui la transportera dans les tréfonds de la noirceur humaine</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
~</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Adaptation </b>de la série danoise <i><b>Forbydelsen</b></i>, de Soren Sveistrup, <i><b>The Killing</b></i> nous offre, le temps de deux saisons, un<b> thriller noir et captivant</b>, centré autour d'une seule enquête, celle du meurtre d'une adolescente aux nombreux secrets, Rosie Larsen. Une enquête qui semble interminable, mais dont chaque nouvel élément fait place à une frustration plus grande, obligeant le téléspectateur à s'enfiler <b>plusieurs épisodes par soirée</b> afin d'assouvir sa curiosité et apaiser ses émotions.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le <b>suspense </b>est présent jusqu'aux dernières minutes du dernier épisode, sans pour autant rendre l'histoire totalement improbable. Au contraire, le focus sur une même enquête pendant 26 épisodes (un épisode correspond à un jour d'enquête) permet de <b>s'attacher énormément à chacun des personnages</b> et à en explorer la <b>psychologie</b>. Rapidement, on découvre <b>qu'aucun </b>des protagonistes n'est blanc ou noir. <b>Chacun a ses démons </b>et devra y faire face à un moment ou à un autre et, chacun, le temps d'un instant, se rendra <b>tantôt adorable, tantôt haïssable</b>. C'est probablement ce dernier aspect qui m'aura le plus marquée, et m'aura laissé un arrière-goût amer.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La qualité du <b>casting </b>(et de la réalisation!)<b> </b>est également à mentionner, étant donné le <b>talent des acteurs </b>principaux qui sont convaincants, touchants, et méritent d'être (re)découverts (Mireille Enos, Joel Kinnaman, Liam James, Billy Campbell, Michelle Forbes, Brent Sexton...).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Une série dont on ne se lasse pas, avec, par ailleurs, une bande originale adaptée, et une<b> troisième saison</b> en cours de route pour nous proposer une nouvelle affaire à résoudre. Va-t-on tester ? Bien entendu !<br />
<br />
<br />
10/10</div>
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Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-22207934500812173692013-04-28T11:36:00.001+02:002013-04-29T09:11:47.588+02:00[Ciné] Cloud Atlas<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://referentiel.nouvelobs.com/wsfile/3251364390670.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="182" src="http://referentiel.nouvelobs.com/wsfile/3251364390670.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<i>À travers une histoire qui se déroule à des époques diamétralement différentes, huit personnages voient leur destin se croiser au gré d'une symphonie envoûtante et d'un cycle sans fin de naissances et de renaissances. L'histoire nous montre que le choix opéré par chacun des êtres se répercutera sur la génération future, affirmant ainsi que, tous, nous sommes liés, connectés par une même responsabilité, et qu'il suffit d'un acte de bonté à un instant donné pour qu'un effet papillon se déchaîne dans l'univers...</i></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
~</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Les <b>Wachowski Brothers</b> reviennent en force avec ce nouveau film de <b>science-fiction</b> dont certaines scènes ne sont pas sans nous rappeler la fameuse trilogie <i>Matrix</i>. Un projet <b>audacieux </b>et fichtrement bien réussi, dans lequel des <b>acteurs talentueux</b> (Tom Hanks, Jim Sturgess, Hugo Weaving...) se voient endosser non un, non deux mais <b>plus de cinq rôles</b>, un défi qui se solde sans aucun doute par un succès considérable. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Cloud Atlas</i> est plus qu'un film. C'est une <b>claque </b>visuelle, un <b>hymne </b>à la vie, un <b>cri </b>du coeur, un rappel de <b>l'infinité </b>de ce qui nous entoure et un appel à la <b>conscience </b>de chacun, visant à nous sortir de notre bulle et à nous tourner vers les autres.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Puissant, magique, <b>superbement réalisé</b>, ne nous laissant pas une seule seconde d'ennui ou de répit, <b>Cloud Atlas</b> parvient à puiser ce qu'il y a de meilleur en nous, et nous laisse avec l'esprit embrumé et un pincement au coeur.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Appuyez sur <i>play </i>et laissez-vous porter. Le reste se fera tout seul.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-71951354348195018272013-04-03T17:07:00.003+02:002013-04-03T17:07:58.856+02:00[Zik] Yeah Yeah Yeah's - Sacrilege<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/jmRI3Ew4BvA?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Un clip puissant, une musique prenante, et un bon casting pour cette mise en scène qui illustre bien l'hypocrisie des hommes (et des femmes, pas de jaloux) pour qui le sacrilège n'est pas de se faire passer dessus par tout le village, mais bien d'avoir eu l'audace, parmi toutes ses incartades, d'avoir séduit un homme d'église.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
À voir absolument ! </div>
</div>
Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-74206375883183160022013-02-24T13:01:00.005+01:002013-02-24T13:02:03.242+01:00[Lecture] Running Man<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.livredepoche.com/sites/default/files/styles/cover_book_focus/public/media/imgArticle/LGFLIVREDEPOCHE/2012/9782253151517-T.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.livredepoche.com/sites/default/files/styles/cover_book_focus/public/media/imgArticle/LGFLIVREDEPOCHE/2012/9782253151517-T.jpg" width="198" /></a></div>
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>2017. Le totalitarisme et la télévision contrôlent les États-Unis. Plus que jamais en vogue, la télé-réalité incite les pauvres, les chômeurs et les marginaux à se donner en spectacle et à risquer leur santé, voire leur vie en échange de quelques Nouveaux Dollars ou traitements médicaux. Avec une femme qui se prostitue pour acheter des capsules synthétiques nutritives et une petite fille de dix-huit mois malade de la grippe, Ben Richards n'a plus rien à perdre : il se porte volontaire pour participer à La Grande Traque, le jeu télévisé le plus regardé au monde; un jeu où des chasseurs professionnels traquent sans pitié, avec l'aide des citoyens délateurs, les participants... </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
~</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Sous le pseudonyme de Richard Bachman, Stephen King s'essaye à la <b>dystopie </b>de science-fiction et nous offre ici un roman <b>court</b> <b>et puissant</b> qui sera à l'origine de bien des influences (<i>Battle Royale</i>, <i>The Hunger Games</i>...). Exploitant à merveille les <b>dédales de la noirceur humaine</b>, King traite habilement la question du voyeurisme et du mensonge des médias, de la curiosité morbide de l'être humain et met en garde contre les <b>dérives médiatiques et totalitaires, </b>le tout avec un style fluide, cru et politiquement incorrect qu'on lui connait bien.. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Avec une imagerie intelligemment choisie, King ne se gêne pas pour montrer des similitudes entre les habitants de Co-Op City et le régime nazi, comparant les citoyens à des collabos et les producteurs à des soldats S.S. Une fois n'est pas coutume, ce roman noir sensibilise plus que jamais le lecteur à la problématique de la <b>connerie humaine générée par l'ignorance des masses</b>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Une véritable <b>claque </b>dans la tronche.</div>
</div>
Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-81860829541339788392013-02-19T20:35:00.001+01:002013-02-19T20:35:44.147+01:00[Zik] Lucy Pearl - Don't mess with my man<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/xRVla7CA2a8" width="480"></iframe><br />
<br />
<div style="text-align: center;"><b><i>Next time you see me</i></b></div><div style="text-align: center;"><b><i>I won't be a lady.</i></b></div>Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-26107877543870495662013-02-17T18:51:00.002+01:002013-02-17T18:52:54.046+01:00[Bouffe] Courgettes farcies<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.recettes-cuisine-asmaa.com/wp-content/uploads/2010/05/dsc_0038.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="167" src="http://www.recettes-cuisine-asmaa.com/wp-content/uploads/2010/05/dsc_0038.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Ou, autrement nommé par mes soins, <i>"Je sais que je dois manger des légumes mais ça me fait chier."<b> </b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Recette pour 2 personnes qui ont méga faim :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
- 2 grosses courgettes</div>
<div style="text-align: justify;">
- de la viande hachée (perso j'opte pour un mélange de porc et de boeuf de chez le boucher, mais vis ta vie)</div>
<div style="text-align: justify;">
- 2 cuillères à soupe de riz parfumé</div>
<div style="text-align: justify;">
- du paprika en poudre</div>
<div style="text-align: justify;">
- 1 oeuf</div>
<div style="text-align: justify;">
- du persil (frais ou sous forme d'épices)</div>
<div style="text-align: justify;">
- de l'ail</div>
<div style="text-align: justify;">
- du sel, du poivre</div>
<div style="text-align: justify;">
- du gruyère pour les gourmands</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Préparation </b>:</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Couper les courgettes dans le sens de la longueur et les vider. Les enfourner ensuite à 200°C pendant une vingtaine de minutes, de sorte qu'elles soient mi-cuites. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mélanger ensuite le haché, l'oeuf, le persil, l'ail, le sel et le poivre (assaisonnement à faire selon les goûts, ne pas trop forcer sur le sel mais faire en sorte que ce ne soit pas fade). </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cuire le riz et l'ajouter au mélange.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour terminer, fourrer l'intérieur des courgettes avec la farce, saupoudrer de gruyère râpé et enfourner encore vingt minutes jusqu'à ce que le haché ait bien cuit et que les courgettes soient juteuses. Ne pas hésiter à remettre un peu de persil après avoir sorti le plat du four, juste pour la déco.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"><i>Remarques </i>:</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;">- Pas besoin d'huile ou de beurre.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;">- L'oeuf évite que la viande soit un peu sèche, donc inutile de la cuire avant.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;">- Le riz donne un goût excellent à la farce et évite 1) de devoir servir un accompagnement 2) d'émietter du pain, notons également que ce mélange peut servir à faire de très bonnes boulettes. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;">- Ce plat permet vraiment de se réconcilier avec les légumes.</span></div>
</div>
Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-90733927954960556232013-02-03T22:44:00.001+01:002013-02-17T18:51:49.276+01:00[Zik] Tubeway Army / Gary Numan - Are 'friends' electric?<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="344" src="http://www.youtube.com/embed/-0WNbm1jz6A" width="459"></iframe><br />
<br />
<div style="text-align: center;">
J'aurais vraiment aimé vivre ces années musicales.</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<br /></div>
Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-29283919153790443312013-02-02T22:45:00.003+01:002013-02-17T18:52:08.016+01:00[Lecture] La nuit des enfants rois<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.cetalire.com/upload/9782253030027.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.cetalire.com/upload/9782253030027.jpg" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<b><u>Auteur</u> </b>: Bernard Lenteric</div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Ils sont Sept. Pendant des années, ils se sont cherchés sans se trouver, errant comme des âmes en peine. Grâce à Jimbo Farrar, un être doté, tout comme eux, d'une intelligence exceptionnelle, ils vont réaliser leur rêve. Hélas, le bonheur immense des Sept fera bientôt place au cauchemar. Et à ce moment-là, les Sept sortiront de l'ombre et feront régner le chaos. Avec ou sans l'aide de Jimbo.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
~</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>La nuit des enfants rois</i> est un roman du <b>début des années 80</b> qu'il m'est arrivé de lire vite fait lorsque j'avais quinze ans. Je ne sais même plus si je l'ai lu jusqu'au bout, toujours est-il qu'en me le procurant récemment, je n'en avais que des bribes de souvenir.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Après avoir lu les premières pages, je savais que je dévorerais les autres à une vitesse incroyable. Je n'ai pas eu tort. Très moderne pour l'époque, Lenteric parvient avec un <b>style simple mais efficace</b> à nous immerger totalement dans l'univers de ces adolescents éclatés et de cet homme-enfant, informaticien et surdoué, à la recherche de ses semblables. <b>L'atmosphère est captivante du début à la fin</b>, la terminologie scientifique suffisamment bien vulgarisée pour que nous puissions en saisir les tenants et aboutissants, et le portrait physique et psychologique des personnages fort bien dressé.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La <b>relation </b>est omniprésente autour du personnage central de Jimbo, ce qui rend sans doute l'attache à l'histoire encore plus grande, du moins dans mon cas. Relation entre Jimbo et les Sept, entre Jimbo et sa femme, entre Jimbo et sa patronne (et entre sa femme et sa patronne), entre Jimbo et Fozzy, son ordinateur super sophistiqué qu'il considère comme une version informatisée de lui-même à qui il parle régulièrement. Le héros n'a rien du stéréotype de beauté que l'on retrouve dans la majorité des romans; il mesure plus de deux mètres, n'a que peu de muscles, dispose de tous les attributs du <i>geek </i>informaticien de base (en beaucoup plus intelligent, quand même) mais possède néanmoins une personnalité des plus attachantes.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La <b>question du bien et du mal</b> se pose également; les personnages ont une vision beaucoup plus large de ces notions, si bien que même dans des situations anodines, on peut se sentir mal à l'aise à la lecture de certains détails. <b>L'auteur ne nous épargne rien</b> : ni les relations de couple atypiques, ni les viols, ni les détournements de mineur, ni le meurtre, quel que soit l'âge des victimes. On ne censure pas la mort de jeunes fillettes, on l'expose avec des balles dans la tête. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Seul regret peut-être, une fin que l'on attend depuis le début avec avidité, mais que l'on nous sert, hélas, <b>bâclée un peu trop brutalement</b>, ce qui nous frustre suffisamment pour éprouver une légère déception mais pas assez pour oublier le génie des pages précédentes.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Une découverte à faire sans plus tarder et, pour les réticents, il est toujours possible de jeter un coup d'oeil au <b>film d'animation <i>The Prodigies </i>adapté (assez librement, précisons-le) du roman</b>, qui est loin d'être un chef-d'oeuvre mais qui pourrait susciter en vous l'envie de redécouvrir l'histoire, en mille fois mieux.</div>
</div>
Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-64061691261849574682013-01-15T16:01:00.003+01:002013-02-17T18:52:02.055+01:00[Séries] Homeland<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://a.espncdn.com/combiner/i?img=/photo/2012/1118/gl_homelandts_640.jpg&w=640&h=360" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="180" src="http://a.espncdn.com/combiner/i?img=/photo/2012/1118/gl_homelandts_640.jpg&w=640&h=360" width="320" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Après huit ans de disparition en Irak, le Sergent Nicholas Brody (Damian Lewis) se voit récupérer en piteux état par une équipe de sauvetage. Lors de son retour auprès de sa famille, Brody est acclamé comme un héros. Tout le monde lui porte une admiration certaine et un profond respect. Tout le monde, sauf Carrie Mathison (Claire Danes), un agent de la CIA qui décide de briser toutes les règles du métier et met Brody sous surveillance afin de prouver qu'il a été endoctriné par Al-Qaïda pour organiser un attentat contre l'Amérique.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
~</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cette série a été créée à la suite de la série israélienne <i><a href="http://www.imdb.com/title/tt1676462/">Hatufim</a></i>. À la fois <b>drame </b>et <b>thriller psychologique</b>, l'histoire nous captive dès le premier quart d'heure. Il ne nous faut pas plus que le pilot pour savoir que nous nous enchaînerons tous les épisodes dans les semaines à venir. <b>Hautement addictive</b>, cette série permet au public de s'immerger totalement dans l'<b>enchaînement dingue</b> des événements et n'hésite pas à le faire danser dans tous les sens en lui suggérant fausse piste après fausse piste pour garantir un effet de suspense réussi, sans le frustrer totalement puisque certaines situations sont malgré tout un tantinet prévisibles. <b>Excellent équilibre</b>, point de rebondissements inutiles et grotesques, une action vraiment à la pointe de la perfection et des <b>acteurs tout simplement impeccables</b> dans leur rôle.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<br />
Le seul <b>bémol </b>à mes yeux serait éventuellement le<b> manque d'approfondissement</b> de la question religieuse (ça peut toujours être sympa quand on parle de terrorisme), peut-être également le <b>trop peu de nuances à ce sujet</b>. <span style="font-size: x-small;">Sans doute un traumatisme après avoir lu E.L. James.</span><br />
<div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Deux saisons jusqu'à présent, avec un dernier épisode à couper le souffle et un ressenti paradoxal qui oscille entre, d'une part, <b>l'envie que ce soit terminé</b> (pour éviter ainsi la détérioration au fil des saisons, phénomène connu dans de nombreuses séries) et, d'autre part, <b>le besoin quasi maladif d'avoir le fin mot de l'histoire</b> et de prier pour un renouvellement. Pas de panique, gardons nos prières pour des moments plus ardus, puisque la <b>saison 3 est programmée pour septembre 2013</b>. En attendant, il est toujours possible de se rabattre sur <i>Game Of Thrones</i>, <i>The Tudors</i> et <i>True Blood</i>, qui nous aideront à tenir le coup et nous feront passer cette année bien rapidement espérons-le !</div>
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<br /></div>
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Bref, quoiqu'on en dise, un <i><b>must-see</b></i> qui a rejoint mon <b>top 3 des meilleures séries vues jusqu'à présent</b>, après l'indétrônable <i>Six Feet Under</i>, <i>of course.</i></div>
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<br /></div>
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9,5/10</div>
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Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-12512584765552813862012-12-31T17:04:00.001+01:002013-02-17T18:51:56.354+01:00[Zik] Virgin Prunes - Baby Turns Blue<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="344" src="http://www.youtube.com/embed/IimsciWwHHk" width="459"></iframe><br />
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<div style="text-align: center;"><i>It was an accident, I didn't mean it.</i></div>Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-27225188648194896892012-12-21T16:00:00.000+01:002012-12-21T16:00:13.082+01:00[Humeur] Off to Edinburgh !<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdlACs31aGeyfjnlvgRAYldQK73iP5of78lGL_qiY0rRObLzoG4AGO_knERJ15tfGcjTAULWlnc8Qjh3H83n0x1b0iisb0bylkai17zbs8e5sdsCcfd-RwqX1MCZal2Q6N4MIS152gWymK/s1600/winter_wonderland_edinburgh_by_selkieblues-d34d9zu.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdlACs31aGeyfjnlvgRAYldQK73iP5of78lGL_qiY0rRObLzoG4AGO_knERJ15tfGcjTAULWlnc8Qjh3H83n0x1b0iisb0bylkai17zbs8e5sdsCcfd-RwqX1MCZal2Q6N4MIS152gWymK/s400/winter_wonderland_edinburgh_by_selkieblues-d34d9zu.jpg" width="400" /></a></div>
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<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif; font-size: x-large;"><b>Joyeux Noël à tous !</b></span></div>
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Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-55441355574780982142012-12-14T20:12:00.001+01:002014-01-08T22:15:20.751+01:00[Lecture] Fifty Shades Of Grey<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.grazia.fr/var/grazia/storage/images/culture/news/une-scenariste-pour-fifty-shades-of-grey-497287/9294511-1-fre-FR/Une-scenariste-pour-Fifty-Shades-of-Grey_exact780x1040_p.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.grazia.fr/var/grazia/storage/images/culture/news/une-scenariste-pour-fifty-shades-of-grey-497287/9294511-1-fre-FR/Une-scenariste-pour-Fifty-Shades-of-Grey_exact780x1040_p.jpg" height="320" width="240" /></a></div>
<br />
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Je vous préviens déjà, cette critique ne sera pas tendre. Je dirais même qu'elle sera passablement foudroyante, car je suis très irritée par le fait d'avoir dépensé 20€ pour ce roman de E. L. James. Initialement, je m'étais justifiée en pensant offrir ce livre à ma mère pour sa Noël. Au final, je préfère m'abstenir, j'ai pas envie qu'elle m'insulte.</div>
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<u>En gros </u>:</div>
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Tout commence avec une scène de tignasse emmêlée, on découvre l'apathique et coincé personnage d'Anastasia Steele, une jeune femme de vingt ans en dernière année de littérature à l'université, qui essaye tant bien que mal de se coiffer (c'est difficile). Avec un nom pompeux comme celui-là, on a déjà un avant-goût de ce que nous réserve la suite...</div>
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<br /></div>
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Sa colocataire et accessoirement sa <i>besta </i>Kate étant malade, Ana accepte de se taper plein de bornes pour aller réaliser l'interview de Christian Grey, un milliardaire de 27 ans (... si si, 27 ans) qui possède pas moins de 40 000 employés à son actif, qui veut lutter contre la faim dans le monde, qui possède son permis de pilotage d'hélico depuis 4 ans (quel petit précoce celui-là !) et qui, pauvre de lui, semble avoir mille névroses et un goût prononcé pour le sado-masochisme. Mais pas n'importe quel sadomasochisme, attention : les aiguilles, les piercings, le sang, les marques permanentes, et puis la scatophilie quand même, ça, c'est vraiment pas son truc ! Il est plutôt axé martinet, fessées, <i>control freakness </i>et gros scotch, mais on va quand même faire comme si c'était un gros dépravé dégueulasse. Je vais passer le fait que le prénom Christian m'évoque immédiatement mon tonton octogénaire et faire avec. Enfin sans. Bon enfin on a compris l'idée.</div>
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<br /></div>
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Le moment de la rencontre est là; Ana qui est une frêle petite créature fragile et maladroite, se pète la gueule et Christian, tel un preux chevalier, accourt à sa rencontre pour l'aider (et probablement mater son cul). Après quelques pages d'interview insipides qui donneraient des cauchemars à un ours en hibernation, Christian se met une idée en tête : cette petite vierge effarouchée lui donne des envies de cougnage, alors il commence à lui faire dix mille allusions sur son mode de vie pervers, et va même jusqu'à la trouver à son job étudiant. Après à peu près 3 chapitres de drague intensive, Ana - déjà fortement émoustillée dès les premiers instants - finit par craquer et espérer un baiser. Puis bon, finalement non, en fait. Il lui dit d'un air désolé qu'il n'est pas fait pour elle, qu'il est dangereux, qu'elle ne serait pas heureuse. Y a moyen d'être bipolaire ou quoi ? Du coup, Ana, comme toute fille un peu conne, est tellement mal dans sa peau (n'oublions pas que c'est un transfert de madame James, j'vous laisse la checker sur Google Images) qu'elle est incapable de voir tout de suite qu'en fait, monsieur Grey est un être profondément tourmenté, bourré de névroses, complexe et mystérieux. Alors elle en conclut simplement qu'elle n'est pas suffisamment baisable. Puis bien sûr, histoire que ça avance un peu, Christian change d'avis (la voir gerber plusieurs fois d'affilée à une soirée ravive probablement ses envies cochonnes) et présente les choses de manière assez claires à son nouveau joujou : il lui montre la super salle de tortures qu'il s'est confectionné à Seattle et souhaite lui faire signer un contrat afin qu'elle accepte d'être sa Soumise. Lui, en contrepartie, s'assure à ce qu' :<br />
<br /></div>
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- elle fasse 4h de sport par semaine avec un coach (!)</div>
<div style="text-align: justify;">
- elle ait un rendez-vous gynécologique CHEZ LUI pour qu'elle prenne la pilule (à son âge, serait ptêt temps)</div>
<div style="text-align: justify;">
- elle ne grignote pas entre les repas, sauf des fruits (pour le coup même moi j'ai trouvé ça insultant, faut arrêter les transferts, madame James !)</div>
<div style="text-align: justify;">
- elle soit disponible tous les weekends (il lui a même préparé une chambre, parce qu'il dort seul hein, c'est un grand mystérieux, sauf qu'en fait non, il va quand même dormir avec elle mais en cuillère, faut surtout pas qu'elle lui touche le torse, apparemment ça le met en colère, il a dû se faire sucer les tétons par un gorille en chaleur quand il était au zoo avec ses parents adoptifs)</div>
<div style="text-align: justify;">
- elle ne se drogue pas</div>
<div style="text-align: justify;">
- elle dorme au moins 7 heures par nuit</div>
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<br /></div>
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Ana, confuse mais amoureuse, ne signe pas tout de suite mais veut quand même tester la marchandise. Elle est prête à plein de choses pour prouver à l'amour de sa vie sa loyauté (sauf le fistfucking, la sodomie, la suspension, le fouet, et encore deux ou trois trucs, je pense qu'elle négocie aussi sur les heures de sport, faut pas déconner). Accessoirement, elle va découvrir en Christian ce pauvre petit garçon tourmenté, qui semble avoir vécu plein d'horreurs dans sa vie et avoir développé un réel problème avec la bouffe (il la force à manger à peu près toutes les 3 pages, mais je doute que l'auteur ait voulu y faire un lien avec le phénomène du <i>feeder</i>/<i>feedee</i>, car elle a l'air aussi cultivée qu'un bébé anencéphale). Leur histoire d'amour a-t-elle un avenir ? Vous avez encore deux tomes pour le savoir. Allez, vite !</div>
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<br /></div>
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<u>Les points positifs (on va essayer) :</u></div>
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<br /></div>
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Sans doute un peu de nostalgie. Je me suis rappelé les petites nouvelles pseudo-érotiques que j'écrivais quand j'avais 15 ans, ça m'a fait sourire deux trois fois.</div>
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<br /></div>
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Notons aussi que ce livre se lit très rapidement, il n'y a pratiquement aucune description, les phrases sont courtes, et de nombreuses pages se limitent à des échanges de mails de quelques lignes et sans intérêt. </div>
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La couverture est jolie.</div>
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C'est plus intéressant à lire que Thorgal aux toilettes. </div>
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<u>Les points négatifs : </u></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le style est d'une <b><span style="font-size: x-large;">médiocrité </span></b>sans précédent. Je suis scandalisée par le succès qu'a eu ce livre, et encore plus par le fait qu'il soit classé dans le rayon adultes alors que les romans jeunesse que je fais lire à mes élèves ont un niveau similaire si pas supérieur à celui-là. À la base, je ne savais pas que ce roman était une fanfiction inspirée de Twilight, mais j'ai rapidement saisi pourquoi. </div>
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<br /></div>
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On dirait qu'à l'heure actuelle, on classe les Stephenie Meyer, les Marc Lévy et autres joyeusetés au rang des grands classiques de la littérature, et ça me donne envie de casser des têtes. Pourquoi, franchement ? Parce que ça se lit "facilement" ? Parce que ça prend des sujets simples et que ça parvient à titiller un peu les hormones ? Que les personnages sont tellement fades qu'il est très facile de s'y identifier ? C'est ça qui fait un "bon livre" ?</div>
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<br /></div>
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Non. Dans les histoires d'amour de dominance/soumission, avec une putain de plume de qualité, il y a d'autres références : la superbe <i>Histoire d'O</i>, de Pauline Réage, <i>Venus In Furs</i> de Sacher-Masoch, et la trilogie des<i> Infortunes de la Belle au Bois Dormant</i>, d'Anne Rice (dont voici un <a href="http://raccoon-city.over-blog.com/article-3973965.html">extrait</a>). J'avoue que j'en connais pas vraiment d'autres, mais je peux au moins vous conseiller celles-là sans rougir. Au moins là on vous met pas de l'huile pour bébé sur le cul après vous avoir flanqué 10 fessées. E</div>
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<br /></div>
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Autre aspect qui m'a profondément énervée : le vocabulaire. Madame James tient à tout prix à ce que l'on voie son chef-d'oeuvre comme une histoire d'amour passionnée et non comme une apologie du sexe, du coup par moments, elle évite de nommer les parties génitales. Elle va parler de <i>là </i>pour mentionner le sexe de la femme. Femme qui, tant qu'on y est, se déclenche des orgasmes de malade dès son dépucelage, en à peu près trois coups de bite (bravo pour le coup je t'envie ma grosse). Même des tapes avec un martinet sur son clitoris la font "exploser en mille morceaux" (et c'est à peu près tout, faudrait surtout pas varier les tournures de phrases). Ça c'est de l'initiation ! Et la version anglaise vaut quelques pépites aussi en matière de redondances.</div>
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<br /></div>
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Et le beau Christian Grey, oui lui ! On apprend qu'il est beau à peu près à chaque page - au cas où on oublierait -, il est classe, cultivé, distingué, bien vêtu, courtois, chevaleresque... et il trouve rien de mieux à faire que d'appeler sa Soumise... "bébé." BÉBÉ ?!!!! Y a vraiment quelqu'un que ça ferait mouiller ça ? "Suce, bébé." "C'est bon, bébé." Je crois que j'ai pris douche froide sur douche froide. Il ne se passe déjà pas grand chose dans ces histoires, alors si même les scènes de cul sont décrites de manière chiante...</div>
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<br /></div>
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Bref, maintenant au moins je suis fixée sur le pourquoi du succès de cette chose. Merci Internet, de faire des gens de grosses faignasses de nous montrer <i>buzz </i>sur <i>buzz </i>des choses inconsistantes et grotesques, et de nous inciter à les aimer. Bravo pour cette apologie de l'idiotie, de l'enrichissement de personnes qui ne le méritent pas. Bravo pour avoir réussi à me convaincre à dépenser mon fric dans de la merde. Tu ne m'y reprendras plus. Au moins, grâce à toi, j'ai pu faire un cadeau improvisé à la fiancée d'un de mes collègues. Merci, va.</div>
</div>
Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-9416500013188044612012-12-13T23:34:00.006+01:002012-12-13T23:37:51.850+01:00[Ciné] The Hobbit : An Unexpected Journey<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.lefigaro.fr/medias/2012/10/29/e5ad8b40-1ce6-11e2-8b6c-ffa59a9acac5-493x328.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="212" src="http://www.lefigaro.fr/medias/2012/10/29/e5ad8b40-1ce6-11e2-8b6c-ffa59a9acac5-493x328.jpg" width="320" /></a></div>
<i><br /></i>
<div style="text-align: justify;">
<i>Bilbo Baggins vit dans sa petite hutte de Hobbit une vie paisible et routinière, alternant ses activités entre manger son poisson grillé, lire des romans d'aventure et papoter avec ses voisins. Il n'aurait certainement jamais imaginé qu'il se retrouverait un soir envahi par une horde de nains aventuriers désirant l'emmener avec eux dans une quête incroyable, dans le but de reconquérir la fameuse cité naine, jadis ravagée par Smaug le Dragon...</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Commence alors un long et dangereux périple, sous l'oeil malicieux et bienveillant de Gandalf le Gris...</i></div>
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<br /></div>
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Pratiquement 3h de <b>pur bonheur</b> pour les yeux et les oreilles. J'attendais ce moment avec impatience, et je ne fus clairement pas déçue !</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'histoire se déroule juste avant que la quête de Frodon et de l'Anneau de Pouvoir ne commence vraiment. Bilbo est alors en plein préparatifs de fête à l'occasion de son anniversaire et en profite pour mettre par écrit le récit de ses aventures passées. Au cours de son histoire, on découvrira avec une joie non dissimulée de <b>vieux ennemis nettement mieux retravaillés</b>, un <b>Gollum du passé mille fois plus malsain</b>, des peuples intéressants et amusants, le tout sous fond d'une belle <b>camaraderie</b>, pleine d'humour, de loyauté et même ponctuée de l'un ou l'autre chant, comme savent si bien faire les nains !</div>
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<br /></div>
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Bref, on <b>profite</b>, on se détend, on oublie la quantité de travail qui nous attend, et on aspire déjà à voir la suite.</div>
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<i><br /></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>An unexpected journey, indeed</i>, pour lui comme pour <b>nous </b>! Merci <b>Peter Jackson </b>!</div>
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9/10</div>
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Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-8987795852838737822012-12-13T23:17:00.002+01:002012-12-13T23:17:41.964+01:00[Ciné] Contre toi<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://bande-annonce.tuxboard.com/affiches-film/contre-toi-photo-8.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="http://bande-annonce.tuxboard.com/affiches-film/contre-toi-photo-8.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Une femme sort décontenancée d'une vieille maison. Elle titube et se hâte de rentrer chez elle. En rentrant, plusieurs appels manqués sur son portable et pas mal de messages vocaux. Elle les écoute, un par un, puis va travailler, comme si de rien n'était.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Peu après, elle va porter plainte pour enlèvement et séquestration.</i></div>
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<br /></div>
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En bonne amatrice de thématiques un peu glauquasses, et puis avouons-le, en grande fan de Kristin Scott Thomas, j'ai voulu voir ce film de <b>Lola Doillon.</b> Chose promise, chose faite, je me régale pendant approximativement<b> dix minutes</b> et puis... plus rien. <b>Vide, fade, dénué d'émotions</b>. Une espèce de jeu de chat et de souris totalement <b>quelconque</b>, qui se termine de manière bâclée et prévisible. Ce film laisse une réelle sensation de brouillon, d'inachevé. Comme si c'était un<b> premier jet</b>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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Sans doute le Syndrome de Stockholm le plus chiant de l'histoire du cinéma. Heureusement, la souffrance ne dure qu'une heure et quart.</div>
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4/10</div>
</div>
Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-79298363862466400622012-11-11T13:49:00.005+01:002012-11-20T19:59:38.259+01:00[Ciné] Dead Man Talking<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://cinemanialeblog.files.wordpress.com/2012/11/dead_man_talking___bidibul_759x500.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="210" src="http://cinemanialeblog.files.wordpress.com/2012/11/dead_man_talking___bidibul_759x500.jpeg" width="320" /></a></div>
<i><br /></i>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Quelque part dans un couloir de la mort, William Lamers est condamné à l'injection létale pour homicide volontaire. La loi ne précisant pas la durée de ses dernières paroles, William se met à faire le bilan de sa vie. Ce qui était initialement une manière de retarder son exécution va bientôt devenir un véritable enjeu politique et médiatique.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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~</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Patrick Ridremont nous offre ici un film à la fois <b>dur, drôle, poétique et symbolique</b> qui nous fait découvrir une <b>nouvelle facette du cinéma belge</b>, une facette sans psychopathes, sans paysans consanguins et sans scènes glauques à profusion. Non, les Belges ne font pas que dans le malsain. Ce film en est la preuve. Petit à petit, nous entrons avec pudeur dans l'univers du jeune William, nous découvrons ses joies, ses peines, tout en observant l'évolution des personnes qui l'entourent : un vieux prêtre au bout de sa vie, un directeur de prison psychorigide et un gardien rongé par la culpabilité et la souffrance (ce schéma n'étant pas sans nous évoquer un tantinet <i>The Green Mile</i>, de Frank Darabont). Ce n'est pas l'histoire d'un homme, c'est l'histoire d'un groupe d'hommes qui s'apprêtent à voir véritablement leur vie pour ce qu'elle est, par le biais du condamné. </div>
<div style="text-align: justify;">
C'est également l'histoire de deux politiciens qui se tirent dans les pattes et d'un journaliste voyeur et sans scrupules. Le tout en<b> alternant intelligemment les ambiances</b>, en jouant peut-être un peu trop sur certains <b>stéréotypes</b>, mais en <b>évitant certainement un trop-plein de pathétique inutile</b>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On rit, on s'inquiète, on verse peut-être une larme, et on se délecte de la beauté des <b>images</b>, du choix de la <b>musique </b>et du talent des <b>acteurs</b>. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<i>Dead Man Talking</i>, c'est un<b> cri d'espoir</b>, c'est l'<b>affirmation de son existence</b>, c'est le <b>droit au pardon</b> des hommes, et même à la <b>miséricorde de Dieu.</b></div>
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<br /></div>
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9/10</div>
</div>
Cathhttp://www.blogger.com/profile/15005247789511741850noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5445093721719745930.post-55314919220997541882012-10-14T14:37:00.003+02:002012-11-20T19:59:38.257+01:00[Ciné] Le Magasin des Suicides<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://i11.servimg.com/u/f11/11/11/30/77/magasi10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="196" src="http://i11.servimg.com/u/f11/11/11/30/77/magasi10.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Une ville morose où tout le monde est déprimé. Où le magasin le plus prisé est une boutique familiale dans laquelle sont vendues toutes sortes de poisons, gadgets et armes pour se suicider.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Et puis, un jour, un enfant nait. Un enfant qui rigole tout le temps et semble aimer la vie. Pour les habitants, cette naissance reste un gros point d'interrogation. Annoncerait-elle le début d'un changement ?</i></div>
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<br /></div>
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~</div>
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S'il y a bien quelqu'un qui a eu envie de se suicider de A à Z durant ce film, c'était moi. Pour ceux qui ne le savent pas, commençons par préciser qu'il s'agit, en fait, d'une <b>comédie musicale</b>. Bâclée, avec des chansons horribles, des voix nasillardes et fausses, et puis surtout, des paroles à la limite de la bouffonnerie. Ajoutons à cela que pour des raisons de simplification scénaristique le film enchaîne les passages chantés à raison de <b>toutes les cinq répliques</b>, il y a de quoi vouloir se manger la main (je me suis d'ailleurs mordue de désespoir après une demi-heure).</div>
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<b>Ironie ? Humour noir ? Ne rêvez pas trop.</b> L'une ou l'autre touche, par-ci, par-là, au début du film. Là où ce dernier choque réellement, c'est dans la mièvrerie ambulante qui s'en dégage. Assez contradictoire étant donné le concept d'origine qui, certes, avait un potentiel très exploitable au cinéma. </div>
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Notons également la fade tentative de faire de ce navet un <b><i>Burton </i>français</b>; quelques points de réussite cependant : la <b>fadeur</b>, pour ne pas la répéter, des derniers films de celui-ci. Et puis quelques <b>cernes </b>sous les yeux des personnages. Histoire de leur donner malgré tout un petit côté <i>dark</i>.</div>
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Énorme <b>déception</b>. On ne m'aura plus.</div>
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4/10</div>
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