[Ciné] Martyrs

Une jeune fille ensanglantée et blessée s'échappe de la maison de ses ravisseurs. Des années plus tard, elle débarque dans une famille et tue tout le monde, persuadée de les avoir retrouvés. Epaulée par son amie Anna, les deux filles se voient petit à petit prises dans un piège infernal où les sévices les plus cruels sont au programme.

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Je suis un peu confuse, ne sachant pas si je dois crier au navet ou à la grosse claque dans ta gueule. Peut-être que finalement, c'est un peu des deux. Au niveau du gore, on déguste du début à la fin, les derniers moments du film étant à la limite de l'insoutenable pour les âmes un peu douillettes. Le réalisateur français a probablement voulu révolutionner le genre de l'épouvante - qui craint, avouons-le, dans son pays pourri - en y inculquant autant de glauque que possible et en y véhiculant une petite idéologie malsaine pour satisfaire les fans. L'effet général est, certes, et ce n'est pas bien difficile, mieux réussi que cette bousasse "A l'intérieur" où une gothique moche (Béatrice Dalle) essaie d'arracher un bébé du ventre de sa mère. Ici, on se trouve quelques niveaux plus haut, Dieu merci.

En parlant de Dieu (il est parti par là ^), les tortionnaires du film sont à sa recherche, en quelque sorte, je vais éviter de spoiler, mais lorsqu'on comprend enfin le pourquoi de tout ce bordel, on garde la bouche en cul de poule durant quelques secondes, béats d'incrédulité. Mais pourquoi pas, après tout. Fallait oser. L'important c'est qu'on ne s'ennuie pas, et les esprits dérangés friands de Guinea Pig devraient se régaler tout plein (et consulter, parce qu'on ne peut aimer les Guinea Pig et ne pas être totalement jeté).

7/10