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mercredi 31 mars 2010

[Ciné] Irréversible



Suite au viol de sa femme, un mec et son pote décident de retrouver le coupable pour lui péter la tronche.

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Les spoils vont abonder donc si t'as l'intention de regarder le film, dégage de là.
Je commence, hein, 'tention.
Bon tout d'abord, je tiens à dire que lorsque j'ai vu mon premier film de Gaspar Noé, Seul contre tous, je me suis pris une belle claque dans la figure. Ce film était extra, tant du point de vue de l'image et du montage que du point de vue des répliques cultes. Avec Irréversible, par contre, j'ai été assez déçue.
Ok, la réalisation vaut son pesant de cacahuètes. On nous filme ça caméra à l'épaule, on nous présente une symbolique des couleurs et une bande son angoissantes et stressantes à souhait, et l'originalité du scénario réside dans le fait qu'il est présenté à l'envers. Très intéressant de ce point de vue-là, rien à dire. Là où c'est moins fun, c'est dans l'histoire en elle-même. A part voir un milieu homosexuel cliché sadomasochiste et glauque et des tronches éclatées, on ne voit pas grand chose. Ah si, on voit Monica Bellucci se faire défoncer le cul pendant dix minutes en pleurnichant par un agresseur moche et homo refoulé (ou pas, ça m'a pas marquée mais osef) en train de sniffer du poppers. Donc sincèrement, choquer pour choquer, c'était pas très utile. Peu de substance. Si c'était pour attirer l'attention sur la réalisation, un autre scénario aurait pu faire l'affaire.
Et bon sang que son jeu d'actrice est pourri à cette nana, déjà qu'elle parle mal français, elle a l'émotivité et l'expressivité d'un hamster dans pratiquement toutes les scènes où on la voit (ok, celle où elle est dans le coma, on lui pardonne son apathie). C'est triste de se dire que le moment où elle réagit le plus, c'est pendant son viol. Tsss.
Gros bof, donc. Et tant pis pour les puristes.



5,5/10

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