
Attendu depuis des mois, ce concert n'aura répondu que partiellement à mes attentes. Les Sisters se sont offert au public belge ce lundi 21 février, à l'Ancienne Belgique, public pour le moins calme (sauf certaines rangées qui bousculaient par-ci par-là et quelques flamandes bourrées hystériques et désagréables) et remplissant entièrement la salle de haut en bas.
Présentes depuis 18h41 aux portes de l'AB, Giu et moi avons accouru telles des gazelles sautillant dans les prés afin de squatter la première rangée, ce qui ne fut pas désagréable étant donné que les fumigènes abusifs empêchaient la plupart du temps de distinguer les musiciens. Heureusement que nous étions donc bien placées pour les voir.
Vers 20h30, après quelques problèmes de réglages de dernière minute, le groupe fait son entrée dans un nuage de fumée et un éclairage tantôt bleu, tantôt jaune, tantôt rouge... Acclamations, cris, sautillements frénétiques, le public est ravi d'accueillir un Andrew bien conservé (et mal habillé, le T-shirt jaune fluo et rose ça le fait moyen) malgré sa calvitie et le concert débute avec ma chanson préférée du groupe, Lucretia, malheureusement bien vite bâclée à mon goût.
Au niveau du décor, c'était assez intéressant mais mal fichu. On a eu droit à deux écrans suspendus en hauteur (que seuls les perdus du fond voyaient, évidemment, tout le monde n'a pas la sagesse d'esprit d'Archive) diffusant durant tout le concert de façon aléatoire des scènes de torture, des scènes érotiques, et quelques vieux extraits de Peplums. Tandis qu'une femme se faisait déshabiller sur l'un des écrans, une autre se faisait cramer la face sur l'autre. Bizarre et over dark, certes. Chacun son trip mais pourquoi pas. Fallait bien occuper ceux qui ne voyaient rien d'autre.
Si toutes les chansons que j'attendais ont été jouées (Detonation Boulevard, More, Dominion et j'en passe) et si mon euphorie de voir enfin ce groupe une fois dans ma vie était à son maximum, elle s'essouffla au cours de ces deux heures (et même pas, finalement) en raison de la médiocrité du son qui gâchait bien souvent les voix, malgré le talent des artistes (bien que je soupçonne quelques passages de playback...). Ca manquait également de présence féminine, ce qui aurait ajouté pas mal aux chansons qui la nécessitaient.
Autre douche froide; le groupe n'a pas eu la moindre interaction avec le public, ce qui m'a relativement déçue compte tenu de la motivation des fans et du nombre de personnes présentes. Pas un bonjour ni un au revoir, ni même un merci. Juste quelques jeux de regards par-ci par-là (aisément trompeurs vu qu'ils portaient des lunettes de soleil) où on avait le sentiment d'être un minimum considéré. Quelques sourires de l'un des guitaristes (fort jeune et sexy par ailleurs, avec une coupe asymétrique qui rappelle le mouvement goth des années 80), une motivation et une énergie à toute épreuve de la part de l'ensemble des membres mais hélas, cela n'aura pas suffi à m'en laisser un souvenir impérissable.
Dommage !
Présentes depuis 18h41 aux portes de l'AB, Giu et moi avons accouru telles des gazelles sautillant dans les prés afin de squatter la première rangée, ce qui ne fut pas désagréable étant donné que les fumigènes abusifs empêchaient la plupart du temps de distinguer les musiciens. Heureusement que nous étions donc bien placées pour les voir.
Vers 20h30, après quelques problèmes de réglages de dernière minute, le groupe fait son entrée dans un nuage de fumée et un éclairage tantôt bleu, tantôt jaune, tantôt rouge... Acclamations, cris, sautillements frénétiques, le public est ravi d'accueillir un Andrew bien conservé (et mal habillé, le T-shirt jaune fluo et rose ça le fait moyen) malgré sa calvitie et le concert débute avec ma chanson préférée du groupe, Lucretia, malheureusement bien vite bâclée à mon goût.
Au niveau du décor, c'était assez intéressant mais mal fichu. On a eu droit à deux écrans suspendus en hauteur (que seuls les perdus du fond voyaient, évidemment, tout le monde n'a pas la sagesse d'esprit d'Archive) diffusant durant tout le concert de façon aléatoire des scènes de torture, des scènes érotiques, et quelques vieux extraits de Peplums. Tandis qu'une femme se faisait déshabiller sur l'un des écrans, une autre se faisait cramer la face sur l'autre. Bizarre et over dark, certes. Chacun son trip mais pourquoi pas. Fallait bien occuper ceux qui ne voyaient rien d'autre.
Si toutes les chansons que j'attendais ont été jouées (Detonation Boulevard, More, Dominion et j'en passe) et si mon euphorie de voir enfin ce groupe une fois dans ma vie était à son maximum, elle s'essouffla au cours de ces deux heures (et même pas, finalement) en raison de la médiocrité du son qui gâchait bien souvent les voix, malgré le talent des artistes (bien que je soupçonne quelques passages de playback...). Ca manquait également de présence féminine, ce qui aurait ajouté pas mal aux chansons qui la nécessitaient.
Autre douche froide; le groupe n'a pas eu la moindre interaction avec le public, ce qui m'a relativement déçue compte tenu de la motivation des fans et du nombre de personnes présentes. Pas un bonjour ni un au revoir, ni même un merci. Juste quelques jeux de regards par-ci par-là (aisément trompeurs vu qu'ils portaient des lunettes de soleil) où on avait le sentiment d'être un minimum considéré. Quelques sourires de l'un des guitaristes (fort jeune et sexy par ailleurs, avec une coupe asymétrique qui rappelle le mouvement goth des années 80), une motivation et une énergie à toute épreuve de la part de l'ensemble des membres mais hélas, cela n'aura pas suffi à m'en laisser un souvenir impérissable.
Dommage !
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