Libellés

Who's in da house ?

lundi 11 avril 2011

[Ciné/Event] Nuit du BIFFF 2011


Une fois de plus, le BIFFF nous a offert, comme chaque année, une nuit blanche réservée à la diffusion de 4 films d'horreur... Jusque là, à chaque fois que j'y étais allée, j'en ai gardé un souvenir très agréable. Ambiance amusante et commentaires débiles à tout-va, nanars suffisamment consistants pour détendre et divertir, des grosses doses de trash et une compagnie toujours au top.
Passons les détails (1h30 de retard, par exemple...), et venons-en à l'essentiel : cette fois-ci, c'était nul.


Ouverture de la nuit avec Mother's Day, le dernier BouseMan (Saw).

Suite à un braquage qui tourne mal, des malfaiteurs se réfugient dans leur baraque. Manque de bol, la dite baraque n'appartient plus à la famille mais a été vendue à un couple de bobos semi-dépressifs depuis la mort de leur chiard. Alors, comme toujours, lorsqu'on a un pépin au sein de la cellule familiale, il n'y a qu'une personne vers qui se tourner : maman. Et quand maman est également la boss du petit business d'arrondissement des fins de mois, ça rigole pas.

Pas trop mal dans l'ensemble, ça passe le temps, mais ce n'est pas un film qui en jette plein la figure. Les acteurs sont bons, les événements s'enchaînent bien, mais ça n'a rien de glauque ni d'horrifique. Franchement, si j'avais su, j'me serais plutôt maté Funny Games US pour la quatrième fois.

6,5/10




On passe ensuite à Bedevilled, un Cendrillon coréen des temps modernes. Où le carrosse reste une citrouille et où la bonne fée n'est rien de plus qu'une illusion passagère.

Lorsqu'on se fait violer, battre, traiter comme de la merde par les voisines vieille école moches et frustrées, et qu'en plus notre mari lorgne sur la petite, on finit en toute logique par péter un câble.

Ce film est probablement le meilleur de toute la nuit, mais n'avait malheureusement rien à faire à cet événement en particulier. Trop sérieux, trop premier degré, pas du tout ce que les gens recherchaient et cela s'est fait ressentir. Néanmoins, une histoire touchante, des prestations géniales, une atmosphère glauque et sombre qui s'installe et qui pèse, une montée en puissance des événements, une évolution progressive de l'état psychologique de la jeune femme, et une fin qui fait son petit effet. J'aurais préféré le voir en d'autres circonstances.

8,5/10


Place au troisième film de la soirée, Keepsake, un torture porn dans lequel il n'y a ni torture ni porn !

Janine (ça commence bien avec un nom pareil) tombe en panne sur la route et se fait choper par un homme muet qui lui propose un dépannage. Il lui propose même le gîte et le couvert puisqu'il décide de l'enfermer dans son petit hangar aménagé où de nombreuses surprises attendent la jeune femme...

Si je devais effectuer un classement de toutes les grosses merdes que j'ai déjà vues, Keepsake serait certainement dans le top 10 quelque part entre The Reef dont nous avons déjà parlé et dont nous allons hélas reparler juste après, Le Festin de la Mante (amuse-toi bien, tu peux le mater en entier !!) et The Wicker Man. Mal joué, mal réalisé, mal à peu près tout, y compris à la tête. Il se passe rien, la dimension psychologique est ridicule et aussi subtile que le cul d'un cachalot sur un grille-pain, le dénouement se veut original mais ne ressemble à rien, c'est mauvais, mauvais, mauvais. Dimension gore à nouveau inexistante, nom d'une bite !

1/10



The Reef, une clôture à endormir les plus vaillants définitivement.

Fouille dans les archives, j'en ai déjà parlé. Comme il était déjà 7h du matin, je n'ai pas assisté à ce massacre visuel et, très franchement, une fois m'a suffi.

000000/10


À quand le retour des Hills Have Eyes I (bouffer les hommes, violer les femmes, arrr !), des Neighborhood Watch (quota tripes à l'air, puritanisme et chiasse folle) et des Night of the Living Dorks (les ados zombies allemands, y a que ça de vrai) ?

Et pour ceux qui y étaient, je vous laisse avec ces considérations profondes et private jokesques :


she's a slut.

Aucun commentaire: