Justine et Michael, fraîchement mariés, s'apprêtent à participer à la luxueuse cérémonie organisée par Claire, la soeur de Justine, et son mari. Comme pour la plupart des réunions familiales, des tensions naissantes se font sentir et la mariée commence à perdre son enthousiasme... Parallèlement, une planète se rapproche dangereusement de la Terre...
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Ce film m'aura définitivement réconciliée avec Lars Von Trier, et accessoirement avec Charlotte Gainsbourg, qui ne m'avait absolument pas convaincue dans Antichrist.
On entre ici dans un monde somptueux aux paysages époustouflants. Les acteurs sont à la hauteur du décor et nous font plonger, voire sombrer, dans mon cas, facilement dans l'univers de Melancholia. Lorsque je suis allée voir ce film la première fois, j'ai dû partir après une heure parce que j'ai été prise de nausées et de mal de ventre. Ayant attribué cela à un vague mal de tête, je ne me suis pas posé davantage de questions. Ce soir, j'ai pu voir ce film en entier. Si je n'ai pas ressenti les mêmes symptômes, j'ai en tout cas été saisie d'une tension assez forte pendant deux heures, et la dernière demi-heure était tout simplement suffocante.
À la fin du film, il me fallait respirer l'air frais de l'extérieur.
Si l'histoire est d'une lenteur non négligeable, cette dernière est voulue puisqu'elle accentue cet effet d'oppression, cette atmosphère pesante qui nous ramène inévitablement vers des questionnements fondamentaux et des peurs universelles : la solitude, la mort, la dépression, la perte des proches, la qualité de la vie qu'on mène... Bref, un cocktail d'émotions diverses qui ne laissera personne indifférent, même ceux qui ont du mal à entrer totalement dans l'histoire. Mon seul regret : le jeu un peu trop court de certains acteurs pourtant excellents.
9/10
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