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Who's in da house ?

dimanche 30 mars 2008

[Ciné] Cloverfield

New York - Une quarantaine de ses amis et relations ont organisé chez Rob une fête en l'honneur de son départ pour le Japon. Parmi eux, Hub, vidéaste d'un soir, chargé d'immortaliser l'événement. La "party" bat son plein lorsqu'une violente secousse ébranle soudain l'immeuble. Les invités se précipitent dans la rue où une foule inquiète s'est rassemblée en quelques instants. Une ombre immense se profile dans le ciel, un grondement sourd se fait entendre... et la tête de la Statue de la Liberté s'effondre brutalement sur la chaussée. L'attaque du siècle vient de commencer. Au petit matin, Manhattan ne sera plus qu'un champ de ruines...

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Comment dire ? Je pense que même en voulant être gentille, je risque d'avoir du mal.

En effet, strictement rien ne peut sauver ce film. Alors je sais qu'il y a une grande polémique à son sujet : pour certains, il s'agit d'un chef-d'oeuvre de réalisme dû au filmage en amateur et à la caméra tenue par le personnage principal, permettant d'avoir le même angle de vue que lui sur la situation, pour d'autres, dont je fais partie, il s'agit d'un navet monstrueux totalement laconique ayant pour unique but de faire exploser les tickets à sa sortie, grâce à la très alléchante bande-annonce qui nous a été gracieusement servie durant des semaines.

La vague et très ratée inspiration du Cthulhu de Lovecraft nous présente une créature que l'on aperçoit durant quelques secondes et qui semble être un croisement entre un calamar, un cloporte et une algue marine. Qui est-elle ? D'où vient-elle ? Nous n'en saurons rien, durant 1h30 de sursauts et de cris. Rien, nada, que dalle. Mais là était l'intérêt du film, diront les fans de Cloverfield, il n'y a pas d'explication pour laisser planer le mystère et nous plonger dans un film catastrophe des plus époustouflants de cette année 2008 !
Pour ma part, j'aurais préféré perdre mon temps devant une seconde visualisation de The Day After Tomorrow, le scénario est un peu moins inexistant.

Note personnelle : 2/10 (pour les deux secondes où j'ai ri en apercevant la tronche de cette chose.)

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