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Who's in da house ?

dimanche 13 novembre 2011

[Ciné] Drive


"The Driver" est un homme peu communicatif à l'emploi assez atypique : cascadeur pour Hollywood le jour, conducteur de nuit pour les gangsters. Lorsqu'il commence à tomber amoureux de sa voisine, Irène, il ne se doute pas que c'est le début d'une longue série de problèmes...

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Voilà bientôt un mois que j'entends parler de ce film. Mon mec, mes amis, mes contacts Facebook, tout le monde s'y met et semble unanime : "Parait que c'est génial."
La salle étant complète en ce samedi soir où nous étions à la bourre, j'eus malgré tout la sagesse d'esprit de faire un tour sur pis rate baie (j'suis pas chez Belgacom, lalalalala, bande de cons va) et tadaaaaaam : Fred n'eut même pas besoin de claquer 8€ (et il en fut d'ailleurs fort ravi).

Tout ça pour en venir au fait que je ne comprends pas pourquoi on a fait de ce film une espèce de légende urbaine. Entendons-nous bien : je l'ai trouvé "sympa." Mais ça s'arrête là. Les gens qui m'en parlent sans l'avoir vu m'en disent que du bien d'après leur entourage, et bien voilà, je l'ai vu et j'ai failli me faire bien chier. L'histoire en soi est d'un banal à tomber par terre : un braquage qui tourne mal et des gens qui se retrouvent mêlés à des règlements de compte foireux.

Lorsque d'habitude ce genre de film permet de cesser toute activité cérébrale et de suivre les actions et rebondissements, ici, il n'en est rien : c'est leeeeeeeeeeeent. Très lent. Mais le réalisateur a tout de même voulu donner un peu de substance à son film ainsi qu'un effet de rythme et c'est pourquoi il a inséré volontairement quelques "pics" d'action ça et là, une musique entraînante aux moments propices, et un personnage principal à la limite de l'autisme mais à la personnalité attachante, à l'empathie inconditionnelle bla bla bla. Sauf que le duo Driver/Irène n'est pas crédible pour un sou. Trois phrases échangées en plus d'une heure de film, et que des banalités de surcroît, ça ne permet pas de comprendre comment on peut s'embraquer dans tout et n'importe quoi. Sans doute n'a-t-on plus rien à perdre. L'interrogation subsiste étant donné que l'on ne connait rien de ce jeune homme et que même lors de la scène de fin, on restera sur sa faim à se demander : "Quel est le sens de ma vie ?" (mais non, j'suis pas hors sujet !)

Dans tous les cas, je n'en garderai pas un souvenir impérissable et si vous voulez voir un film ou Ryan Gosling n'a pas l'apathie de Keanu Reeves et Christian Bale, tout le reste de sa filmographie fera l'affaire.


6,5/10

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