Après la mort du pape, le Conclave se réunit pour élire un nouveau pontife. La panique règne : tout le monde prie pour que cette lourde responsabilité ne lui tombe pas dessus. Après une longue attente, où foule en délire et médias s'impatientent de plus en plus, le nouveau pape est élu. Malheureusement, au lieu de faire sa première apparition publique pour saluer ses fidèles, il préfère se défiler dans un élan de panique.
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Globalement, ce film est appréciable. Sans vraiment amener de chute extraordinaire, il nous montre un portrait très humain de ce pape en quête de sens qui, au vu de l'histoire de l'Église catholique et de ses travers, ne se sent pas les épaules suffisamment fortes pour mener à bien sa fonction. Moretti n'hésite pas à faire l'une ou l'autre réflexion caustique à travers son personnage cynique et déroutant, au sujet du faste du Vatican et de la pudibonderie de ses membres, mais il reste très léger et préfère transformer ce monde austère n'inspirant que peu de sympathie en une ambiance "bon enfant" où l'on joue au volley et où l'on se dandine en écoutant de la musique...
Agréable, frais, agrémenté de quelques notes humoristiques, Habemus Papam fait passer un bon moment cinéma mais déçoit inévitablement par une bonne dose de couardise de la part du réalisateur qui, manifestement, semblait craindre les représailles des autorités ecclésiastiques.
7/10
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